Je travaille avec mon fils ainé depuis quelques mois, et j'en retire quelques pensées, partagées ci-après.

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• Il passe par là où je suis passé. Il fait des erreurs que j'ai fait, néglige des points que je négligeais et ne passe pas assez de temps là où je baclais aussi.

Cette ressemblance, pourtant dans un autre contexte au coeur d'une époque très différente, est frappante.

Il doit y avoir une histoire de génétique, ou j'ai involontairement une certaine influence, je ne sais pas... mais c'est bien mon fils sur le plan professionnel 🙂

• Il commence avec 4 ans d'avance sur moi - 21 ans versus 25 ans -  et sera bien meilleur que moi car il ne s'embarrasse pas de forme que j'aurais pour ma part respecté.

Il est moins perfectionniste mais plus efficace.
Deux écoles : Tous les espoirs sont permis 😅

• Dans ce projet, il n'est pas mon fils. Il est mon associé.

A ce titre, je me dois d'écouter et de respecter ses points de vues... et de faire évoluer les miens en conséquence.

Clairement je n'ai pas l'habitude 🙂
Mais je pensais que ce serait plus dur que ça ne l'est.

• Mais il reste mon fils et passer tellement de "temps utile" avec lui chaque jour est un vrai bonheur.

Par "temps utile", je veux parler de temps que l'on passe consciemment ensemble, à échanger de facon concentrée et volontaire.

Je ne crois pas aux formations pour entrepreneurs.

C'est cliché mais vrai : La seule qui soit valable est celle du feu.

👉🏼 Faire toujours plus de choses et apprendre en marchant.
👉🏼 Se relever quand on tombe.
👉🏼 Se souvenir que le bon et le mauvais finissent par passer.

C'est exactement ce qu'il fait aujourd'hui. En m'ayant à ses cotés, je l'empêche de faire les erreurs que je vois poindre, non pas parce que je suis meilleur que lui mais juste par expérience.

Et il apprend très vite.
C'est assez impressionnant.

• La transmission est sans doute mon principal moteur.

Mon père était commerçant. Il avait le sens des affaires, respectait ses clients comme ses employés et son optismisme était à toute épreuve.

C'est ce qu'il m'a transmi il y a longtemps que je veux donner à mon tour.

• On a commencé par s'aligner sur des choses simples et on a déroulé à partir de là.

Je lui ai d'abord proposé d'embrasser mon mantra :
Focus, Discipline, Patience.

Je n'ai jamais vu quelqu'un échouer en respectant ces lois.

Et c'est ce qu'il a fait.

Quand tu t'alignes sur les mêmes valeurs que tes associés, tu évacues énormément de frustration avant même qu'elle n'apparaisse.

On lutte un peu sur le 3ème ; la patience n'est pas son fort.
Ce n'est pas le mien non plus si je suis honnête. 😅

Je ne sais pas à quel point on réussira ce projet ensemble, et en fait, peu importe.

Notre objectif est commun.

Nous voulons devenir la marque la plus respectée dans le monde, sur notre niche.

Pas la 1ère, pas la plus grande, pas la plus riche...
La plus respectée.

Et cette "petite affaire de famille" contribue à me rendre infiniment heureux depuis que nous nous sommes penchés dessus.

Je vous souhaite de vivre la même chose avec vos fils et filles ; c'est une - difficile mais - magnifique expérience.

Et... Family is everything 🙂

Ce projet avec mon fils

Toutes les plateformes sociales reculent sur le Shopping mais je pense que c’est pour mieux sauter, une fois qu’un meilleur modèle sera défini.

Tous veulent monétiser leurs MAU et le shopping est ce qui les rapproche le plus d’un flux d’argent.

Le fait que la priorité - notamment chez Instagram - soit actuellement sur la défense des parts d’attention avec le focus sur la vidéo ne veut pas dire que la monétisation n’a plus d’importance.

Je reste convaincu que le shopping sur les réseaux sociaux est une opportunités pour 3 raisons principales : 

👉🏼 Il n’y a presque pas de friction lors de l’acte d’achat.

👉🏼 “Fish where the fishes are” et c’est sur Instagram, TikTok et les autres que l’attention est.

👉🏼 C’est sur les réseaux sociaux que sont les influencers, cette forme de social shopping asynchrone qui laisse à l’acheteur le temps de la réflexion.

PS: Le social shopping sera aussi l’un des usages les plus intéressants dans les metaverses. Il y a peu de chances que Meta recule là-dessus.


Social Shopping : Pour mieux sauter ?

Les agences Marketing voient la signature d'un grand compte - Fortune 500 - comme un aboutissement.

Pourtant, des millions de SMBs ont des besoins immenses et sont rarement servis.

Voici pourquoi je me suis tourné vers des clients qui font plutôt entre $5M et $50M.

En préambule, vous devez savoir que ce n'est pas par dépit.

J'ai eu la chance de travailler pour beaucoup de ces "Fortune 500" dont vous connaissez les noms, et ça a - presque - toujours été avec plaisir. 

Toutefois, j'ai doucement basculé vers les SMBs.

Tout d'abord, je me sens plus utile quand je retravaille la stratégie business ou marketing d'une "petite" boite.

Il y a souvent plus d'ouverture dans les options possibles et plus de flexibilité dans leur implémentation.

Par ailleurs, quand tu tombes sur des clients qui te font confiance, il n'y a pas vraiment de problème de budget car plus de pouvoir de décision est concentré dans moins de mains.

Il y a donc moins de monde à convaincre de faire un chèque à la hauteur des ambitions du projet.

Si ton plan est bon, le budget va suivre.

Une fois que ton plan a prouvé ses résultats, le budget n'a plus vraiment de limites.

Tant qu'on est sur l'argent, les SMBs sont plus ouverts à des business models hybrides, sur lesquels tu vas les facturer avec un flat fee mais aussi ajouter une rémunération à la performance.

Je ne travaille jamais qu'à la performance, car si le client ne paye rien, il n'est pas suffisamment impliqué.

Mais tu ne peux pas vraiment gagner de l'argent si tu ne t'associes pas aux résultats de ton client, d'où l'intérêt, quand c'est possible, de facturer moins en fixe et davantage en variable.

J'ai rencontré un consultant qui facturait toujours $1,500 par mois pour générer $100,000 de marge brute mensuelle à son client.

Il était sous-payé et découragé.

Du coup, il ne donnait plus 100% de ce qu'il avait sous le pied au client.

Mauvais calcul pour les 2.

En travaillant sur la base d'un modèle hybride, il aurait grandi AVEC son client, et les 2 gagneraient beaucoup plus d'argent tout en bâtissant une relation de longue durée.

Pour revenir au sujet des Fortune 500 vs SMBs, il est très difficile de mettre en place un modèle hybride avec un grand compte.

Il est tellement plus simple de signer un SMBs.

En vrac, quelques raisons :

• Il n'y a pas de consultation (et encore moins d'appel d'offre pipé).

• La relation est souvent avec les dirigeants, donc plus pérenne qu'avec des cadres qui changent de job ou de boite tous les 3 ans.

• Il y a 10,000 fois plus de SMBs que de Fortune 500. Même si vous êtes un mauvais vendeur, vous finirez bien par en signer 2 ou 3.

• La relation contractuelle est simplifiée et passe parfois par un simple Bon de Commande + Terms of Services.

• Les termes du deal sont souvent bien meilleurs donc ils vous mettent dans un fauteuil pour bien travailler et générer un maximum de valeur.


Small (clients) is beautiful

Le marketing est une école d'humilité. 

Tu utilises cette tactique qui a déjà fonctionné 10 fois pour 10 clients différents et c'est un échec total pour le onzième, sans que tu saches vraiment pourquoi.

La vérité est dans l'expérimentation.

Les derniers changements d'Instagram ne sont pas une bonne nouvelle pour les macro-influencers mais une bonne nouvelle pour les nano... qui de toutes façons ont de plus en plus la préférence des marques.

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Si les algorithmes privilégient la découverte de contenu quand celui-ci rencontre de la traction, cela signifie que le nombre de followers n'importe plus vraiment, au-delà de l'engagement qui va permettre d'amorcer la pompe.

En conséquence, des nano-influencers un peu créatifs vont pouvoir tirer leur épingle du jeu sur des opérations sur lesquelles ils n'auraient pas été invité.

Et les macro-influencers - ne vous inquiétez pas, ils ont encore du reach - ne pourront pas se permettre de faire un contenu médiocre s'ils veulent réussir leurs campagnes, sous peine de revenir vers les marques et agences avec des metrics embarrassants.

Même si Instagram a reculé récemment, on sait tous que c'est pour mieux sauter et que cette tendance est une lame de fond sur toutes les plateformes sociales.

Une tendance forte pour les plateformes sociales

Un des conseils de copywriting que je vois le plus souvent, est de s'assurer que chaque phrase ne défend qu'une seule idée et qu'elle doit être optimisée pour la conversion.

Le problème avec ce conseil, c'est qu'il uniformise toutes les copies.

Vous vous souvenez quand le Flat Design est apparu sur Internet ?

Microsoft a commencé à le pousser, puis Apple avec iOS7, puis Google avec Material Design.

Quelques années plus tard, tous les sites web étaient quasiment identiques... et fades.

Optimiser un texte à l'extrême, en ne cherchant que la performance, va le rendre très similaire à n'importe quel autre texte optimisé de la même manière.

Imaginons donc que tous les marketers travaillent bien et suivent les best practices absolus de ce métier (😂)

L'ensemble des landing pages et site webs sonneraient exactement de la même manière, et seraient tout sauf différenciant.

Toutes les copies doivent avoir l'objectif de conversion en tête, je suis d'accord...

Mais cet objectif de performance doit trouver son équilibre avec un autre objectif tout aussi important : celui de défendre l'unicité, le tone of voice et les valeurs de la marque.

Tu dois pouvoir reconnaitre une marque juste en lisant un texte.

En synthèse, je pense que la limite à l'optimisation des textes pour la conversion est d'arriver à rester soi-même en tant que marque.

Et que cet équilibre est essentiel à trouver.

Arrêtez de chercher la conversion à tout prix

La Valley vire du monde à tour de bras en prévision d'une éventuelle récession que tout le monde annonce mais qui n'est toujours pas là.

Enfin, ils ne virent pas, ils "let them go".

Virer, c'est trop violent quand ton business à base publicitaire oeuvre pour un monde meilleur.

Ces décisions sont parfois nécessaires, et j'ai malheureusement eu ma dose également, notamment en 2005...

Mais anticiper autant dans un pays où tu peux virer quelqu'un en 1h, au lieu de te battre pour garder ceux qui sont à tes cotés depuis parfois des années m'étonne toujours.

Une équipe stable - oui, c'est possible dans ce pays aussi - n'a pas de prix, surtout si ta boite est en forte croissance.

Tu as beau avoir implanté Slack, chacun a appris en même temps que toi, s'est trompé avec toi, et porte en lui un peu de la mémoire collective de la boite.

Ce que ces vagues de licenciement montrent surtout, c'est que les boites tech et les startups, ivres de cash, recrutent autant qu'elles le peuvent par crainte de manquer, et virent au moindre trou d'air car leur management est à une seule dimension dans un monde complexe.

Bref.

I got to let them go...

Succès et croissance sont deux choses différentes.

Il y a des années, j'ai downsizé mon agence de 75% environ.

Résultats :

👉🏼 Moins de management et de maux de tête,
👉🏼 Plus de valeur délivrée à des clients "choisis" pour notre capacité à les servir,

👉🏼 Une petite équipe plus heureuse,
👉🏼 Augmentation des marges et des bénéfices.

On dit souvent que "Small is beautiful".

On pourrait ajouter que "Small is successful".

Il y a quelques temps, @Twitter a annoncé la soft release de Notes, destiné à ceux qui veulent s’exprimer en plus de 280 signes.

Même si c’est une évolution naturelle, je ne crois pas que ce soit une feature majeure pour le futur de Twitter.

Voici pourquoi :

Notes s’adresse à des utilisateurs qui écrivent en longueur.

La majorité de ceux qui le font ont déjà une plateforme pour ça, de WordPress à Substack en passant par Medium, LinkedIn ou leur Email List.

Les convaincre de venir sur Notes sera difficile.

Et la conquête de nouveaux utilisateurs sera difficile aussi car elle demande d’amener à l’écriture des gens qui n’y sont pas aujourd’hui malgré la multitude d’outils déjà à leur disposition depuis deux décennies.

Évidemment, profiter de la puissance de diffusion de Twitter n’est pas sans intérêt, surtout quand on a déjà pas mal de followers.

Mais beaucoup de questions reste sans réponse à ce stade.

Comment les Notes seront-elles indexées par Google ?

Partager un lien de Notes sur Twitter sera-t-il pénalisé sur le plan du reach comme les liens normaux le sont ou y aura-t-il une préférence (le mot que je cherche est sans doute “passe-droit”) ?

Je comprends que Notes est une version initiale, qui va évoluer dans le temps, mais une interface et des options aussi basiques peuvent-elles séduire de nouveaux créateurs ?

Notes va-t-il remplacer les threads ?

Spoiler Alert : Non.

Les threads apportent la possibilité de réagir à une partie du texte, de la liker, la partager ou la commenter.

Notes n'offre pas ça, et on sait tous à quel point laisser les gens s'exprimer est important.

Bref, j'ai quelques doutes sur le devenir de Notes.

A regarder tous les efforts faits par Twitter pour innover, en introduisant de nouveaux services, et leur taux de mortalité presque immédiat, il semble vraiment très compliqué de faire évoluer la plateforme.

L'avenir de Notes

J'avais besoin d'un petit job de retouche sur un logo et aucun designer disponible.

J'ai posté une offre sur Upwork hier soir.
Ce matin à 6AM, j'ai 39 candidatures.

L'une d'entre elle est différente :

"Je suis intéressé.

J'ai compris que vous vouliez ça : [Description de ma demande]

Vous trouverez le travail fait ci-joint.
Si cela vous convient, retenez mon offre."

Et la pièce jointe est exactement ce qu'il me faut.

Impressionant !