Myocardite: nouvelle étude de cohorte à large échelle (population des pays scandinaves) qui se penche sur les conséquences cliniques des myocardites causées respectivement par le vaccin, le virus, ni l'un ni l'autre (n=7292).
bmjmedicine.bmj.com/content/2/1/e000373.abstract?ct=
On y observe un nombre 10x plus élevé de myocardites post-vaccin que post-covid chez les 12-24 ans, sur une période d'exposition au vaccin plus courte que l'exposition au virus. Globalement, sur la population totale, presque 5x plus de myocardites post-vax que post-covid.
Mais les auteurs se focalisent sur les conséquences cliniques des myocardites, et c'est ce qui sera rapporté dans les médias: en cas de myocardite, les risques semblent supérieurs si elle est post-covid que post-vaccin, avec en dénominateur le nombre de patients traités.
On retrouve comme à chaque fois le problème du dénominateur. Avec en dénominateur le nombre de personnes exposées au virus vs au vaccin depuis l'apparition du virus, le résultat serait évidemment complètement différent, ce que personne ne prendra le temps d'expliquer.
S'y ajoute que les patients concernés par la myocardite post-vaccin sont plus jeunes, que la protection offerte par le vaccin contre la myocardite post-covid est loin d'être garantie, la stratification est incomplète, Moderna a été retiré en cours de route pour les jeunes, etc
Avec un jeu de données très défavorable à la sécurité des vaccins COVID, qui révèle à nouveau une fréquence supérieure pour les myocardites vaccinales, les auteurs parviennent à rédiger une conclusion qui fera plaisir aux promoteurs de la vaccination.
"Bravo" à eux.