Myocardite (subclinique) et vaccins covid: une nouvelle étude menée par le directeur de l'institut de recherche cardiovasculaire de l'hôpital universitaire de Bâle (CRIB), en Suisse, révèle des pourcentages inquiétants, et... pose question.
Un fil.
twitter.com/BanounHelene/status/1584091516791685122?s=20&t=b9Rsd-dOut-bnY1JNBZbYw
L'auteur, le Dr Christian Müller, était l'un des rédacteurs d'un article daté de février 2022 intitulé "Le très faible risque de myocardite et de péricardite après la vaccination par l'ARNm COVID-19 ne doit pas décourager la vaccination". C'est posé.
zora.uzh.ch/id/eprint/216903/
Ici, il partage une étude de pharmacovigilance active sur le taux de troponine, biomarqueur dont le niveau élevé indique une atteinte au muscle cardiaque, seulement la 2ème étude de ce type à notre connaissance après celle menée en Thaïlande:
twitter.com/GabinJean3/status/1557001223496253440?s=20&t=jrHrhexneGXCKSdoL5TH3Q
Population étudiée: 777 travailleurs hospitaliers, dont on dose la troponine 3 jours après qu'ils aient reçu le booster.
40 ont des taux trop élevés de troponine.
Point crucial: l'étude en exclut 18/40 parce qu'elle trouve une autre cause que le vaccin pour cette élévation.
Il en reste donc 22, pour lesquels le marqueur d'atteinte au muscle cardiaque est attribué au vaccin. Cela donne un pourcentage inquiétant: 2,8% de myocardite subclinique post-booster, soit 800x plus ce qui était attendu, cela vient renforcer les résultats de l'étude thaï.
Mais il y a un détail troublant: ce pourcentage est de 3,7% chez les femmes, et seulement 0,8% chez les hommes!
C'est contraire à toutes les données disponibles sur le risque de myocardite, toujours bien plus élevé pour les hommes, a fortiori s'ils sont jeunes.
Une explication tout à fait réaliste est que les hommes seraient surreprésentés dans les 18 exclusions. Sans accès aux données de l'étude, qui n'a été que présentée, impossible de le savoir mais cela implique que le 2,8% est un STRICT minimum.
Ce qui n'est pas rassurant.
Le risque d'effet cumulatif, plus élevé à chaque dose de rappel supplémentaire, est probable et devrait, dans un monde normal, être un sérieux signal d'alarme. La quasi-totalité de la population jeune a déjà été infectée et bénéficie d'une protection contre les formes graves
Ceux qui prônent encore les rappels pour tous, y compris les plus jeunes, alors qu'ils ont déjà été infectés, alors que le rôle des comorbidités implique un risque individuel très variable, alors que le risque cardiaque post-boosters est élevé, peut-être cumulatif, que dire?
Ce sont des irresponsables.
Il y en a malheureusement encore beaucoup sur ce réseau, et je pense très fort à certains d'entre eux en ce moment, notamment en Suisse romande.
Je ne sais pas comment ils font pour bien dormir la nuit.